L’automne, des jours brefs, maussades,
Dont les nuits s’éternisent dans l’air mélancolique du temps,
N’arrose mon âme qu’avec ton sourire radieux, éblouissant,
Me rappelant mon enfance lointaine, distante !
C’est alors, que je convoque tous mes souvenirs.
Et dans ce défiler immense d’une vie quasiment absolue, entière,
Riche d’événements multiples, diversifiés,
J’arrive à me sentir presque satisfaite, prospère.
Mais c’est aussi dans ce périple autour de mon monde,
Sautillant, et presque trépidant, à travers des montagnes et des plaines,
Parfois fleuries et verdoyantes, parfois mutilées et impotentes,
Arrosées par d’oblongues gouttes (im)pures et transparentes,
Que je me rends compte de la petitesse humaine !
Tourbillon … telle l’océan meurtri par des ondes !
Professora Clotilde Mota
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